L’UX designer a plusieurs options en termes d’approche entre mettre en valeur des qualités qu’il juge essentielles à l’exercice de son métier, ou encore ne pas se vendre, mais plutôt parler de soi et de son expérience sans essayer de coller à un idéal. Chaque approche est intéressante, et pour tous les contextes de recrutement disponibles que l’on peut rencontrer, avoir conscience des différentes options peut offrir non seulement de la flexibilité, mais également nous inspirer pour former notre approche personnelle, celle qui nous convient le mieux.
“Pour se vendre en tant qu’UX, il faut revendiquer des qualités au niveau du travail, mais aussi humaines, de savoir-vivre et de savoir-être. Qualité au travail : Méthodique mais malléable dans le sens d’être capable de s’adapter à beaucoup de situations. Savoir adapter les outils au temps de travail, en fonction de la demande client et en prenant en compte les délais imposés par l’entreprise. Il faut également être capable de communiquer clairement avec chaque équipe, s’adapter à leur langage, comprendre un minimum leurs contraintes. Durant l’entretien, tu peux mettre cette qualité en valeur en soignant la clarté de ton discours. Ce serait extraire chaque point fort de chaque expérience que tu as eu et de savoir les adapter au contexte de l’entretien et de les mettre en valeur pour défendre ton parcours. L’intelligence émotionnelle aussi. Tu regardes son visage et tu peux remarquer si la personne fronce les sourcils et ainsi essayer de la rassurer par rapport à ce que toi, tu viens de lui expliquer. Si la personne est plutôt neutre, tu vas essayer d’enjoliver un peu l’histoire, tu changes un peu ta manière de présenter les choses pour faire réagir. J’ai l’impression que ça passe beaucoup par l’émotionnel pour réussir à convaincre des gens. S’ils ressentent des trucs durant l’entretien après ils se rappelent de toi. ”
“Alors ça peut être un détail sémantique, mais je ne me vends pas, jamais. Donc je vais parler de moi, je montre comment je fonctionne, ce que je fais, pourquoi je le fais, et je montre des anecdotes pour illustrer. Donc personnalité, comment on réagit face à telle ou telle situation, parler des situations qu'on a plus envie de vivre ou qu'on souhaite vivre. Et compétence douce mais pas sous forme de compétence, mais plutôt d'envie ou d'appétence. Je vais montrer mon côté pragmatique : hypothèse > je mesure > je confirme ou non > je rebondis si c'est non. Je montre les compétences techniques globales : de la recherche jusqu'à la mesure. Par exemple, dans tel cas, j'ai eu ça à gérer, je l'ai géré comme ça. Et je leur demande les situations compliquées qu'ils ont vécu pour illustrer ce que j'aurais fait dans ce cas là. En synthèse : je donne du concret sur ce que je suis et surtout ce que je fais.”
