Comme toute étude scientifique, notre travail contient des limites. Nous n’avons certes pas fourni un travail que l’on pourrait qualifier de scientifique (comme pourrait l’être une thèse ou un mémoire de recherche) mais nous avons été attentifs aux potentiels biais qui auraient pu avoir un impact sur notre travail.
Et comme nous ne sommes pas uniquement des êtres rationnels, il en existe forcément.
Voici une liste (sans doute non exhaustive) des biais cognitifs méritant d’être soulignés :
qui est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent.
qui se produit quand le jugement sur la logique d'un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.
qui est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs (notamment dans les interviews, la diffusion du questionnaire et du test utilisateur
qui est la tendance à penser et agir comme les autres le font (l’effet de groupe, la pression sociale nous fait peut être parfois accepter une idée qui était avancée par les autres membres du groupe). Ce biais peut être renforcé par le suivant.
qui est la tendance à croire que les autres sont d'accord avec nous plus qu'ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d'opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes.
qui est la tendance à donner plus de poids aux informations et aux expériences négatives qu'aux positives et à s'en souvenir davantage. Lors de nos différents modules de cours, nous avons eu des retours positifs et négatifs des intervenants. Il est possible que nous nous soyons souvenus plus souvent des retours négatifs pour ne pas réitérer cela lors de notre projets. Nous espérons que nous avons aussi su garder ce qui avait plu.
qui est la tendance à utiliser indument une information comme référence. Il s'agit généralement du premier élément d'information acquis sur le sujet. Ce biais peut intervenir, par exemple, dans les négociations, les soldes des magasins ou les menus de restaurants.
qui est une tendance à être influencé par les émotions. Autrement dit, plus quelque chose nous touche émotionnellement, plus nous allons y prêter attention. Comme c’est un sujet qui nous a tous touché émotionnellement, il est possible que nous aillons mis de côté certaines données rationnelles et/ou pertinentes pour le projet.